L'IDEE

IMG 8204size2010, le projet Fairway Heaven voit le jour. L’idée est de monter une histoire qui tourne autour d’un ancien cinéma. Jour après jour, l’histoire s'écrit et s'articule. C’est notamment lors d’un voyage en Italie et en particulier après avoir visité la ville de Sienne que les idées se bousculent dans la tête de Laurent Kurzmann, l’auteur de Fairway Heaven. Tout au long de sa visite en Toscane, le scénario de la série s'épaissit et les personnages prennent vie. L’idée : plonger les acteurs dans un rêve cinématographique ! Ce sont ensuite ses nombreuses lectures d’ouvrages et d'articles sur les images subliminales, ou encore sur la vie après la mort et les légendes urbaines, qui finiront de convaincre Laurent Kurzmann de donner une teinte de « thriller fantastique » à son manuscrit.

 

De retour en France, l’auteur découvre un village médiéval et la place forte de Montmédy (en Meuse) qui lui rappellent quelques rues d’Italie et qui donneront tout son sens à Fairway Heaven. La citadelle et le vieux cinéma art déco de Montmédy ainsi que les nombreux villages avoisinants permettront de planter le décor de la série. Le petit village d’Avioth et son imposante basilique seront d’ailleurs choisis pour représenter le monde imaginaire de Fairway Heaven.

IMG 8145sizeLaurent Kurzmann décide alors d’envoyer son scénario à des amis actifs dans le milieu du cinéma aux USA afin d’avoir leurs avis. Le récit et les photos de repérage des différents lieux de tournage les font réagir et tous s’accordent à dire que les décors naturels de la Meuse, du Grand Est et de la Wallonie sont idéals pour poser les caméras. L’auteur est conscient de cet atout, pour autant, il sait que la tâche sera rude pour monter un projet de cet envergure. Mais pour Laurent Kurzmann, l’idée est de pouvoir faire évoluer l’histoire au fur et à mesure des tournages qui ne regroupent pas moins de 62 acteurs. Rien ne l'arrête ! Pour lui « le scénario est écrit mais ce sont les acteurs qui vont le faire vivre et qui vont petit à petit s’imposer. C’est le jeu des acteurs et la réaction des spectateurs qui permettront au scénario d’évoluer. L’écriture n’est ni indélébile ni figée. Elle se doit d’être vivante, d’évoluer, de pouvoir être gommée et modelée ».